La broderie, une passion depuis l’enfance
Si vous séjournez en pays bigouden en ce mois de juillet, ne manquez pas de découvrir le travail exceptionnel de Mathias Ouvrard.
J’avais pour ma part découvert son talent alors je cherchais à mettre en lumière la broderie contemporaine dans le cadre du détournement de la campagne #passezalouest lancée par la Région Bretagne en 2017. Je l’avais alors sollicité pour réaliser un visuel à partir de ses créations, il s’était très gentiment prêté au jeu.
A cette même période, Mathias Ouvrard avait présenté, avec Thomas Jan, couturier spécialisé dans la confection de costumes anciens, une collection de vêtements bretons du 18ème siècle brodés, enrichie d’une touche de modernité grâce à la collaboration des deux créateurs.
Pour Mathias, la broderie est une passion depuis l’enfance, c’est un chapeau perlé qui marque ses débuts. En effet, membre d’un cercle celtique quimpérois, il est amené à réaliser lui-même un couvre chef dont il avait besoin dans le cadre de ses activités de danseur. Il en créera d’autres par la suite.
Encouragé par ses enseignants à suivre cette voie de la broderie, il part à Paris après son bac, où il passe un diplôme des Métiers d’Art textile, option broderie, à l’école Dupérré.
Une vision personnelle et contemporaine de la broderie
Si Mathias Ouvrard maîtrise parfaitement les techniques, ce qui le passionne davantage c’est le jeu des matières et le rendu. Même s’il est fasciné par les pièces d’autrefois de l’univers bigouden, cet artiste textile ne les copie pas. Il a soif de créer ses propres oeuvres avec sa vision contemporaine. Cette exposition est l’occasion de découvrir son feu intérieur créatif qui ne manquera pas de vous impressionner et peut-être de vous toucher comme je l’ai été.
Le plus de l’exposition c’est la présence de Mathias Ouvrard avec lequel vous pourrez dialoguer. Un artiste humble, et facile d’accès promis certainement à de grandes choses.
Centre culturel Le Triskell, Rue Mstislav Rostropovitch, Pont-l’Abbé
Ouvert tous les jours du 8 au 31 juillet, de 10 h à 18 h, jusqu’à 22 h le mardi. Entrée libre.
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